vendredi 9 avril 2010

Abel et Caïn ou la planète des singes ?


Notre espèce tout entière a la rage de s’inventer elle-même pour mieux être pris du vertige d’être l’Unique, la Choisie, celle que le doigt de Dieu a désigné.

Et qu’importe s’il faut pour cela détruire, nier nos racines au fur et à mesure que nous les déterrons.

Il nous faut à tout prix rester les seuls animaux pensants et sensibles de l’univers. Quitte à massacrer nos plus proches cousins.


Voyez ce parallèle saisissant entre l’abolition progressive de la frontière entre humain et animaux sous les coups de boutoir des biologistes et le massacre des derniers grands singes.


Oui, Il y a fort à parier qu’au moment de tuer le dernier grand singe en liberté, nous nous écrierons, plein de faciles regrets : « Et merde, c’était notre frère ».