dimanche 26 octobre 2008
mercredi 22 octobre 2008
leçon de gavage
La curiosité nous permet de nous ouvrir.
Puis, au fil de nos découvertes nous intégrons peu à peu les règles spécifiques de chaque art, apprenons à distinguer le bon gain de l'ivraie et surtout apprenons à nous connaître nous même et à développer notre sensibilité en apprenant lentement à reconnaître et à apprécier l'écho en nous que laisse, comme une trace, chaque véritable oeuvre d'art.
Tout choix affirme ce que nous sommes tout en nous enrichissant en vue du prochain choix que nous ferons.
En conséquence, rassurez les directeurs de maison de disques : La goinfrerie de telechargement gratuit de musique sur le Net n'est qu'une difficulté à court terme pour la société marchande. Car si c'est le prix des choses qui nous force à faire des choix et à leur conférer une valeur, en leur permettant de nous devenir précieuses, cela veut dire que rapidement la disparition de l'apprentissage de l'art de choisir prépare toute une génération d'individus n'ayant tout simplement aucun goût, n'ayant aucune envie d'en avoir, ne sachant pas ce qu'ils aiment donc pas ce qu'ils sont, ne trouvant aucune valeur à rien et blasé de tout.
Le telechargement illégal c'est la triste démocratisation du plus total désarroi des personnages de "moins que zéro" de B. Easton-Ellis. C'est vrai que ça fait envie.
mardi 21 octobre 2008
L'espoir
Oui vraiment on a bien eu raison de détruire la Terre, le ciel, les animaux et jusqu'à l'avenir de nos propres enfants pour en arriver là.
lundi 20 octobre 2008
Bobo blues
Il ressassait, un creux au ventre, ses éternelles questions sur son moi profond, le substrat de son identité.
La foule du samedi lui déclencha, comme à son habitude, une terrible vague d'aversion pour ses congénères, et l'entraîna dans une sorte d'exil intérieur. Les autres lui apparurent alors si lointains. De vagues pantins bouffis d'eux mêmes et heureux à en être bêtes. Ils se contentaient d'absorber et d'admettre sans réfléchir toutes ce que leur proposait notre société d'objets et d'images, jusqu'à en être fier.
Pourtant ce jour là, fut un instant de grâce. Il l'attendait depuis des années.
En un instant, tout devint simple. La vitre qui le séparait du monde n'avait pas explosée. Non, elle avait simplement disparu. Son corps était ferme, son esprit affûté. Tout était net. Il savait enfin qui il était de manière limpide et sûr.
Il rentra alors dans une boutique de vêtements et se contenta de déclarer le sourire aux lèvres :
"bonjour, j'aurai voulu ressembler à l'affiche".
Come Back
Mais me voila de retour...
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