Mais ce que vous ne savez pas, c'est que mon hôte était aussi un grand pianiste.
A L'impromptu, il emplit la pièce des résonances de"si maman si" de Michel Berger. La triste douceur de la chanson s'accordait terriblement à l'atmosphère de la maison, tout à la fois pleine de vie et d'amants morts - Le sida ayant fait de la vie de ces trentenaires un vaste cimetière-
La nostalgie de nous même, de nos amours parcourut alors la pièce, emporta nos âmes par dessus nos têtes.
Et aujourd'hui, à la tonalité si particulière de ce moment, je m'aperçois que la vie ajoute chaque jour à la vérité de ces simples mots "si maman si, si maman si, si maman si tu voyais ma vie, je pleures comme je ris"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire