samedi 14 août 2010

Paroles, paroles....




Socrate développe sa pensée et chacun de ses arguments dans l’articulation de chacune de ses paroles. Ses éleves prennent note.


Montaigne fait les cents pas dans sa bibliothèque tout en dictant ses Essais à ses assistants.


Albert Cohen, dans sa robe de chambre, reprend là où il s’est arreté.

Il recite fievreusement à sa secretaire les dernieres pages qu’ils viennent d’achever pour, dans le même souffle, inventer la suite de Belle du Seigneur.




Trois oeuvres majeures et bouleversantes qui ont cette particularité de n’avoir jamais été écrites par leur auteur.


Mais peut etre est-ce leur secret ?

Par delà l'écrit, on ressent encore la puissance d’être de l'écrivain, sa vitalité, son souffle, sa respiration, choses que seule la parole peut transmettre.


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