lundi 27 avril 2009

Nocturama


Plus loin la nuit. Le jour arrivera bien à tomber. 
Mes paupières s'embrument et se ferment à l'ombre de l'arbre et de la chapelle.
Ni joies ni peines. Pas de reves.
Rupture brutal d'avec le monde et d'avec soi. 
La mort chaque soir coupe ma vie en deux .
Puis, dans la lagune de l'aube sourde l'image de nos tristes joies.
Et doucement l'esprit s'éclaire du gazouilli des oiseaux.
Liberté d'automate, automate de la liberté.
A nouveau coule le café et la musique pour le supporter.

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