jeudi 23 avril 2009

Welcome


Pour une poétique de l'immigration !

Pourquoi l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,
Et confiant ta vie aux bras forts des marins,
Faire de grands adieux à tes chers tamarins ?
Tu ignores combien coûtera un jour à ta quiètude et à ton bonheur la connaissance des corruptions de ce coté-ci de l'océan, et que de cette fréquentation naîtra ta ruine
(comme je présuppose qu'elle est déjà bien avancée, bien malheureuse que tu es de t'être laissée tromper par le désir de la nouveauté et d'avoir quitté la douceur de ton ciel pour venir voir le notre).


Mix de C. Baudelaire et de Montaigne (passé ici au féminin et à la deuxième presonne du singulier).

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